RenaissanceTombent sur le sol des fleurs vermeilles,
Sol couleur de sang sous le soleil,
Étendu sur ce tapis rouge,
Un homme qui déjà plus ne bouge.
Cet homme c’était peut-être quelqu’un d’important,
Un roi ou un seigneur d’un royaume d’antan,
Aujourd’hui il est là gisant,
Dans une immense flaque de sang.
Plume blanche tombée d’en haut,
Bien trop tôt pour être un oiseau,
Du ciel descend un bel ange,
Et se produit un fait étrange.
Le monde s’est comme figé,
Soudain il s’est relevé,
Au plus profond de cette noire nuit,
Un mourant est revenu vers la vie.
VéritésGagner une guerre
Dans un champ de bruyère,
Qu’est-ce que cela change?
Il n’y a pas d’échange.
Régner sur un royaume,
A quoi cela sert?
S‘il n’y a plus par terre,
Que des morts, des heaumes.
Pour pouvoir vivre,
Nul besoin de tuer,
C’est dans les livres,
Depuis une éternité.
De nos tristes jours,
Aucun ne les feuillette.
C’est quand vient notre tour,
Seulement qu’on regrette…
Il est plus dur de vivre…Le jour où les lames maudites,
Rendront leurs noires sentences.
Le jour où se feront lesdites,
Sombres histoires de vengeance.
Vaine est notre courte existence,
La mort nous croisera toujours.
Après des années d’errance,
Elle nous invitera à notre tour.
Pourquoi encore endurer des années
De déchirements, de souffrances?
Alors que suffiraient des yeux bandés
Et une lame pour annihiler la démence.
Vivre n’est en rien malchance,
Mourir est un échappatoire.
Vivre est le seul acte valable de vaillance.
Ce n’est en rien un accessoire.
OuraganAu loin l’orage se déchaine,
Déjà les rafales t’effleurent.
Le ciel se charge d’ébène,
Le froid enserre ton cœur.
La mer crie sa douleur,
Jaillissent du fond, les vagues.
Le ciel hurle sa rancœur,
Les nuages se chargent de dagues.
Les élément se libèrent,
Le chaos reprend ses droits.
Il n’y a plus rien à faire,
Maintenant, sauve toi.
Symphonie du ventLe vent et les feuilles
S’agitent sur le seuil,
Dans une spirale sans fin,
S’élève un chant cristallin.
Les quatre vents,
En un concert magique,
Et à chaque instant,
Bat la musique…
Souffle du Nord,
Vibrent les cordes,
L’ode nous endort,
Et le silence s’attarde…
Rêve d'encreUn ciel noir. Je m’en rappelle.
Noir de jais, plus profond que la nuit.
Cieux constellés d’étincelles,
Que rien ne gâchent, pas même la pluie.
Les couleurs apparaissent,
Bleu, jaune, rouge ou orange.
Nuit magique où naissent,
Sans aucun doute les anges.
Les étoiles se consument
Est-ce la fin de tout?
Persiste dans mon âme,
Une note un peu floue.
AmériqueEau pure, un bleu océan,
Relief de vagues et d’écume,
La frégate va de l’avant.
Pas une once de brume.
Claires eaux, brise marine,
Le bateau prend le vent.
Loin sont les forêts et collines.
La mélancolie gagne les partisans.
La terre est loin, Au-delà du soleil,
Dit-on. La barre pointée vers le levant.
La frégate avance sous l’azur du ciel.
Toujours plus loin des terres de nos parents.
Guerres et douleursS’entrecroisent les fers,
Avec fracas .Volent les étincelles.
Ravageuse est la guerre.
Peu de blessures sont superficielles.
Retentit, sonore, le haro.
Assourdissante clameur,
Des épées tirées du fourreau,
Et des hurlements de douleur.
Le chevalier tire son arme,
Et s’en va au combat
Dans cet infernal vacarme,
Qui un jour le reverra?
Touché au cœur,
S’effondre le chevalier.
Il ne sent plus la douleur.
La vie l'a déjà quitté.
Coeur de GlaceAux frontières du réel,
Là où s’unissent terre et ciel.
Un groupe d’exilé,
Entre rêve et réalité.
Un continent vierge.
Eclairé sous les cierges,
Notre nom est connu.
Mais c’est une heure révolue.
Plus pur que l’océan,
A l’abri du temps,
Brulant d’audace.
Cœur de Glace.
RenaissanceTombent sur le sol des fleurs vermeilles,
Sol couleur de sang sous le soleil,
Étendu sur ce tapis rouge,
Un homme qui déjà plus ne bouge.
Cet homme c’était peut-être quelqu’un d’important,
Un roi ou un seigneur d’un royaume d’antan,
Aujourd’hui il est là gisant,
Dans une immense flaque de sang.
Plume blanche tombée d’en haut,
Bien trop tôt pour être un oiseau,
Du ciel descend un bel ange,
Et se produit un fait étrange.
Le monde s’est comme figé,
Soudain il s’est relevé,
Au plus profond de cette noire nuit,
Un mourant est revenu vers la vie.
VéritésGagner une guerre
Dans un champ de bruyère,
Qu’est-ce que cela change?
Il n’y a pas d’échange.
Régner sur un royaume,
A quoi cela sert?
S‘il n’y a plus par terre,
Que des morts, des heaumes.
Pour pouvoir vivre,
Nul besoin de tuer,
C’est dans les livres,
Depuis une éternité.
De nos tristes jours,
Aucun ne les feuillette.
C’est quand vient notre tour,
Seulement qu’on regrette…
Il est plus dur de vivre…Le jour où les lames maudites,
Rendront leurs noires sentences.
Le jour où se feront lesdites,
Sombres histoires de vengeance.
Vaine est notre courte existence,
La mort nous croisera toujours.
Après des années d’errance,
Elle nous invitera à notre tour.
Pourquoi encore endurer des années
De déchirements, de souffrances?
Alors que suffiraient des yeux bandés
Et une lame pour annihiler la démence.
Vivre n’est en rien malchance,
Mourir est un échappatoire.
Vivre est le seul acte valable de vaillance.
Ce n’est en rien un accessoire.
OuraganAu loin l’orage se déchaine,
Déjà les rafales t’effleurent.
Le ciel se charge d’ébène,
Le froid enserre ton cœur.
La mer crie sa douleur,
Jaillissent du fond, les vagues.
Le ciel hurle sa rancœur,
Les nuages se chargent de dagues.
Les élément se libèrent,
Le chaos reprend ses droits.
Il n’y a plus rien à faire,
Maintenant, sauve toi.
Symphonie du ventLe vent et les feuilles
S’agitent sur le seuil,
Dans une spirale sans fin,
S’élève un chant cristallin.
Les quatre vents,
En un concert magique,
Et à chaque instant,
Bat la musique…
Souffle du Nord,
Vibrent les cordes,
L’ode nous endort,
Et le silence s’attarde…
Rêve d'encreUn ciel noir. Je m’en rappelle.
Noir de jais, plus profond que la nuit.
Cieux constellés d’étincelles,
Que rien ne gâchent, pas même la pluie.
Les couleurs apparaissent,
Bleu, jaune, rouge ou orange.
Nuit magique où naissent,
Sans aucun doute les anges.
Les étoiles se consument
Est-ce la fin de tout?
Persiste dans mon âme,
Une note un peu floue.
AmériqueEau pure, un bleu océan,
Relief de vagues et d’écume,
La frégate va de l’avant.
Pas une once de brume.
Claires eaux, brise marine,
Le bateau prend le vent.
Loin sont les forêts et collines.
La mélancolie gagne les partisans.
La terre est loin, Au-delà du soleil,
Dit-on. La barre pointée vers le levant.
La frégate avance sous l’azur du ciel.
Toujours plus loin des terres de nos parents.
Guerres et douleursS’entrecroisent les fers,
Avec fracas .Volent les étincelles.
Ravageuse est la guerre.
Peu de blessures sont superficielles.
Retentit, sonore, le haro.
Assourdissante clameur,
Des épées tirées du fourreau,
Et des hurlements de douleur.
Le chevalier tire son arme,
Et s’en va au combat
Dans cet infernal vacarme,
Qui un jour le reverra?
Touché au cœur,
S’effondre le chevalier.
Il ne sent plus la douleur.
La vie l'a déjà quitté.
J'apprecie toutes les remarques, pourvue quelles soient constructives et m'aident à progresser dans le merveilleux domaine de la poésie.
Un dernier petit mot, vous excuserez les titres, c'est sûrement pour eux que j'ai le moins d'inspiration.
Cordialement,
Pwaline.