Ah oui j'avais oublier, j'ai oublier de mettre un RP que j'ai fais toute l'après midi, le voici. (dite moi ce que vous en pensez )
La Naissance d'un démon
Chapitre1:La rencontre
Il pleuvait ce jour-là, un jour sombre en Amakna.
Un vieux énutrof vêtu d’une cape abraknydes ancestrale s’était réfugié sous un orme. Il avait le regard profondément sombre, les cheveux blanc, il semblait essoufflé, il fuyait quelque chose…ou plutôt quelqu’un…
Quand la pluie s’arrêta et que les gouttes d’eau s’écoulaient des arbres, il se leva, ses bottes étaient couvertes de boue, sa respiration était lente et calme. Il se mit en marche vers le village et balaya le paysage d’un regard craintif. Il marchait d’un pas ferme et rapide, les rayons du soleil illuminaient sa chevelure humide. Un arc en ciel se dessinait au loin et les animaux sortaient de leurs refuges.
Non loin de là:
Huit anges mangeaient un bouftou grillé, l’un d’entre-eux engagea la conversation:
-D’après vous, où est-il allé? Demanda t-il
-Il doit se diriger vers le village, nous commencerons par la taverne. Répondit son camarade
-Bon, c'est bien de s’empiffrer mais il faut à tout prix l’attraper aujourd'hui, tout ces mois de recherche pour retomber à zéro, ce serait bête…
Le disciple énutrof avait repris son chemin, il arrivait enfin au village… Là, il prit un peu d’eau fraiche entre ses mains et s’essuya le visage. Il prit une grande inspiration et se dirigea vers la taverne. Arrivé devant le serveur, il se frotta le cou et lui souffla:
-De…l’eau…
-Tout de suite, mon p’tit. Le serveur prit un seau et le remplit d’eau
-Merci. L'énutrof prit le seau et but tout sans perdre une seule goutte
-Ben dis donc, mon vieux, t’avais soif toi!
-Oui, une bière s’il vous plait.
-V’la, ça f’ra 2 kamas
L' énutrof prit quelques pièces et les jeta sur le comptoir
-Gardez la monnaie. Il partit s’assoir à l’une des tables. Le serveur avait la cinquantaine, un ventre à bière, les pommettes roses, le sourire toujours aux lèvres et la barbe fleurissante.
-Ça fait longtemps que je n’vous avais pas vu, z’étiez en voyage? Demanda le serveur.
-Disons que je prenais des vacances forcées.
-Ah… j’vois, c’est pas facile ces temps-ci, hein?
-Pas vraiment, non…
-J’espère que vous allez rev’nir comme avant?
-Hélas non, je risque d’être de moins en moins présent.
Le Tavernier faisait la vaisselle quand, soudain, huit anges ouvrirent la porte brusquement.
-Te voilà piègé comme un rat. Ricana l’un d’eux
-Nobles chevaliers, vous êtes dans une taverne ici, non? Demanda le serveur
-Euh…ouais
-Donc aucune violence verbale ou physique ne sera tolérée. Si vous ne buvez pas, alors attendez-le dehors!
-Toi tu perd rien pour attendre, grommela-t-il en fixant son adversaire.
Lorsque les anges furent sortis , le serveur indiqua la porte de derrière.
-Merci, je vous revaudrai ça. Dit le fugitif
-Allez mon p’tit, gambade bien le serveur.
Il commença à courir, il fonçait tête baissée, sans même regarder où il se dirigeait, il n’avait qu’une idée , fuir, fuir le plus loin possible.
Soudain il se heurta à un arbre et entendit une femme éclater de rire.
-Tu t’es pas raté, toi! Pouffa-t-elle
Le jeunot un peu sonné se frottait le crane.
-Aïe, j’ai…ça fait mal!
-Tu as failli abimer mon beau bois, crétin.
-Ah… je n’ai pas fais exprès, excusez-moi, mais je fuyais, je ne faisais pas attention où j’allais…
C’était une jeune disciple énutrof, sombrement belle, occupée à couper du bois.
Woaw, ça c’est de la gonzesse! pensa-t-il
-Bon ce n’est pas tout ça mais j’ai encore du boulot. Elle coupa l’arbre et repartit.
-Ah! Au revoir, à bientôt, peut-être…
Il partit loin du village trouver un endroit pour dormir.
Le ciel ténébreux, laissait apparaitre un violet, qui se mélangea vite à de l’orange. Les pious chantaient à tue-tête, on pouvait entendre le bois des abraknydes grincer, les mulou hurler, les roses, les pissenlits et les tournesols chantaient une chanson joyeuse en une vieille langue fleurable. Bref, l’aube se levait.
Un tofu se promenait dans les champs jusqu’à ce qu’il rencontre notre vieil ami et d’un coup de patte, le réveilla. Malheureusement pour la bête, elle n’allait plus émettre un seul son… Notre petit aventurier avait faim et bien mauvaise mine, il devait donc aller voler quelques choses chez les marchands.
Arrivé à la place marchande, les magasins s’ouvraient un à un tandis que les vendeurs déballaient leurs marchandises. Il gambadait dans la grande place jusqu’à ce qu’il se trouve devant une boucherie, il vit la belle énutrof de l‘autre jour qui semblait bien calme… Il l’appela et lui fit signe mais elle l’ignora, alors il entra dans la boucherie pour discuter un peu, mais au moment où il allait lui parler elle prit quelques viandes et partit en courant, notre énutrof s’empara d’une cuisse de bouftou, d’un kolérat grillé et s’enfuit également. Le pauvre boucher appela à l’aide ,mais personne ne répondit à ses plaintes. Ils fuyaient, il avait difficile à la suivre car elle avait pris une grande avance. Le boucher courrait dans tous les sens pleurnichant sur le peu de viande qu’il avait perdu jusqu’à ce qu’il se trouva devant une auberge où séjournaient les anges:
-Des malheureux démons, m’ont volé mon bien, je voudrais avoir satisfaction de leur mort! Dit-il tout apeuré.
Ceux-ci partirent en courant sans dire mots.
Plus loin:
Le petit voleur l’avait rattrapée. Ils se trouvaient au port qui comme à son habitude était désert. Ils se réfugièrent chez un vieux roublard, il vivait près de la prison par laquelle beaucoup de démons passaient ou sortaient de Patatos Castle. La fille frappa à la porte. Après un court instant, un vieux sram se dressa sur le seuil de la porte, on ne voyait pas son visage car il était caché par une longue capuche, il y avait présence de coupure sur les os de sa main, sans doute à cause de l’éplucheur de patates, il portait des bottes trouées et une somptueuse cape sombre qui recouvrait tout le long de son corps:
-Oui?! Que me voulez-vous? Dit-il d’une voix rauque.
-Dans un premier temps, discuter avec vous ensuite nous verrons. Répondit-elle.
Le sram se courba et désignait le hall d’entrée de sa main
-Après vous… , dit-il.
C’était une petite maison avec vue sur la mer, elle n’était pas si sombre, ni très belle…
Il les invita à s’assoir.
-Que voulez-vous?
-Je voudrais m’en aller loin, fuir les anges qui me poursuivent depuis des mois, malheureusement je n’ai ni argent ni objet de grande valeur. Répondit le vieux énutrof
-Pour ma part j’aimerais rejoindre l’île de mon enfance,je ne me sens pas à ma place ici.
Le sram les regarda et répondit à son tour.
-Vous voyagez ensemble?
-Euh…bah c’est que…
La belle énutrof regarda le vieux énutrof.
-Oui, dit-elle.
-Ah… euh oui. Dit le vieux énutrof hésitant.
-Tu verras c’est un endroit très calme où il fait bon vivre.
-C’est exactement l’endroit que je recherchais pour me réfugier.
-Bien, fit le sram, vous ferez donc le voyage à deux.
-Merci, répondirent-ils en coeur.
-Je vais chercher de l’argent, ainsi je n’aurai plus de dette envers ton père.
Le sram se leva, monta a l’étage et revînt avec une bourse.
-Voici l’argent, un navire part dans 1'heure.
La belle énutrof prit l’argent, ils remercièrent le sram et sortirent de sa demeure.
-Nous ne nous sommes pas encore présenté. Dit la belle énutrof.
-Effectivement, je me prénomme Nuuz. Dit l'énutrof timide
-Je me nomme Thyrale. Répliqua la belle énutrof.
Chapitre2: Le voyage.
Les deux énutrof achetèrent les tickets.
-Bon, Il nous manque encore des provisions. Dit Nuuz
-Ne t’inquiète pas pour ça,j’ai une bonne manière. Retournons sur la place marchande!
30minutes plus tard,dans le village d’Amakna:
-Séparons-nous! Ainsi nous aurons plus de chance de les retrouver,si vous les trouvez,tuez-les! Déclara le chef de la troupe
Non loin de là.
-Bien,nous y voila,Tu comptes t’y prendre de quelle manière?
-C’est simple,je détourne son attention et toi tu rafles la bouffe. On va commencer par les légumes,on va dans ce magasin là.
Thyrale montra une échoppe du doigt
-Tu es prêt?
-De toute façon je n’ai pas le choix.
Ainsi,les deux énutrof entrèrent dans le magasin.
À peine entré que le marchand se précipita sur eux afin de vanter les qualités et bienfaits de ses marchandises.
-Bienvenue dans mon magasin,que puis-je pour vous?
-Et bien…
Le marchand interrompit Thyrale
-Savez-vous que si vous mangez cette sorte de potiron, vous pouvez perdre jusqu’à 15kilos?
-Ah bon?
-En effet,il provoque une indigestion, vous resterez 3 semaines au lit mais ne vous inquiètez pas ,jusqu’à présent personne n’en est mort et toutes mes clientes sont satisfaites du résultat.
Pendant que Thyrale interrogeait le marchand, Nuuz allât remplir son sac et revînt vers Thyrale.
-Bien monsieur, je pense que nous n’allons plus vous déranger.
-Vous n’achetez rien?En tout cas n’hésitez pas à repasser…
-Au revoir.
Une fois sorti Thyrale commença à parler
-Lorsque l’on mangera les légumes…tu les feras gouter par un animal…
Bon il nous faut de la viande mais il faut trouver un autre boucher…
-J’en vois un là-bas, allons-y!
A l’intérieur de la boucherie,le même petit tour commença.
Cependant,un ange,le frère du chef de la troupe,les aperçu et les attendit à l’extérieur.
Les deux énutrof sortirent.
-Arrêtez-vous! Cria l’ange
C’est ici que s’arrête votre misérable vie!
Thyrale lança une libération sans attendre pour repousser le garde mais celui-ci parvint à l’esquiver,Thyrale para un coup de justesse mais perdit sa pelle dans cette action. Au moment où l’ange allait exécuter Thyrale, Nuuz sortit sa pelle et se rua vers le garde,bondit derrière lui et le tua.
Les badauds qui s’enfuyaient,alertèrent les gardes.
Thyrale et Nuuz commencèrent à courir en direction du port.
-Ils sont partis du côté du port! Cria un badaud
-Mes frères,vengeons notre compagnon! Et les gardes commencèrent à courir à leurs tours.
-Thyrale,dépêche-toi ils vont nous rattraper!
Après une longue course, ils arrivèrent sains et saufs sur le navire.
Les gardes arrivèrent trop tard,le bateau avait déjà levé l’ancre,le chef de la troupe leur cria:
-Nous vous retrouverons,soyez en sûr,votre crime ne restera pas impuni.
Thyrale et Nuuz commencèrent à rire et s’enlacèrent.
Cette nuit-là, leurs corps s’enlacèrent pour ne former qu’un.
Le destin qui croisa la route de Nuuz à celle de Thyrale ne faisait maintenant plus qu’une seule voie, seule la mort pourra les séparer physiquement l’un de l’autre, la mort…
FIN